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Notre démarche Agriculture Biologique et Nature & Progrès

Au début, il y a la terre et les animaux.

Longtemps après, il y a la société de consommation qui ne sépare plus seulement le bon grain de l'ivraie mais aussi celui qui se nourrit de celui qui produit. Le confort et l'accès à une multitude de "bons" produits au meilleur prix pour tous étaient pourtant une promesse de bonheur. Pourtant, de ne plus voir une carotte ou une aubergine se gorger de pulpe, c'est cela qui nous a lentement privé de ce même bonheur.

Notre installation en juillet 2016 à Rochegude (Gard) dans un mas familial concrétise notre choix de quitter le monde urbain pour vivre à la campagne et de la campagne. Une espèce de "retour à la terre" animée par un désir d'autonomie alimentaire et inspirée par les mots de Pierre Rabhi... : un petit potager, quelques poules, une chèvre, deux brebis tarasconnaises et un chien. Avec nos deux filles, nous voilà heureux pour de bon !

 

Très vite, nous y prenons goût et nous décidons de nous professionnaliser en créant une petite ferme diversifiée - en agriculture biologique, cela va sans dire ! - guidée par la permaculture où chaque élément a plusieurs rôles dans ce micro-système.

et pourquoi ?

Opter pour l'Agriculture Biologique ?

Sans jeu de mot facile, la démarche Agriculture Biologique est pour nous très naturelle. C'était même l'évidence de cultiver avec ce que la nature nous donne, sans ajouts artificiels. Cela nous oblige à faire les choses intelligemment, à être attentif, à ne pas choisir la facilité. C'est un vrai risque mais quelle satisfaction au travail et à table ! On réapprend les saisons, on se reconnecte à la nature.

Enfin, on sait parfaitement ce qu'on propose sur l'étal du marché. Et là, c'est sans risque ! On a repris en charge le risque pour en protéger nos clients avec des produits de qualité et pas "calibrés".

Adhérer à Nature & Progrès ?

Nous travaillons dans une démarche globale et respectueuse des dimensions environnementale et sociale, c'est pourquoi nous décidons d'adhérer également à la charte Nature & Progrès en 2019. Car au-delà d'une agriculture respectueuse de l'environnement, la charte défend une certaine vision de la société à laquelle nous sommes sensibles pour nous et nos enfants.

Disons-le, Nature & Progrès apporte une dimension politique à notre travail. Mais politique dans le beau sens du mot, c'est-à-dire dans la définition d'une société, pas dans une vision partisane.

Gérer nos propres semences ?

Gérer nos semences, c'est reprendre notre destin en main.

Et c'est notre projet pour 2020 !

Récolter nos graines, les trier, les tester, les sélectionner, échanger avec des confrères et consœurs, faire des découvertes. C'est tout un pan du métier paysan qui avait été oublié et qui reprend sa place peu à peu. Le domaine était réservé par les semenciers industriels qui rendait les agriculteurs captifs, et ce d'autant plus avec l'introduction des OGM. Faites place aux semences paysannes !

Transformer notre lait de brebis ?

Parce que nous sommes très gourmands !

Pour le lait de brebis, nous avons une idée rafraichissante... Car si les brebis et nos quelques chèvres nous fournissent du lait, celui-ci ne peut pas se conserver indéfiniment. Transformer le lait de brebis en glace est une manière de prolonger son usage et d'en faire un produit de qualité à forte valeur ajoutée. Et disons les choses simplement : c'est très très bon !

Valoriser nos produits avec une ferme-auberge ?

A la Ferme de Malice, il n'a pas que les graines qui germent. Il y a aussi beaucoup d'idées et d'envies. Une carotte, c'est bien, mais bien cuisinée, c'est mieux ! Comme la glace, notre cuisine se veut simple autant que généreuse, sincère​ et souriante ! Nous avons choisi de dresser le couvert les vendredis soirs et samedis soirs autour de la saison estivale, des premiers rayons chauds (courants mai) à l'été indien (courant octobre).

La meilleure chose à faire, c'est de nous rencontrer et de juger par vous même ! Et c'est pour cette raison que nous avons souhaité intégrer le réseau "Accueil paysan", attentif à une intégration responsable dans le tissu touristique local.

Arnaud & Audrey

2018 : le petit jardin devient une ferme

 

​​Hiver

Mise en culture des parcelles supplémentaires en maraîchage et introduction des poules pondeuses.

Printemps

Lancement de la vente à la ferme et du stand au marché de Rochegude. Édification de la bergerie pour l'arrivée d'une dizaine de brebis laitières (basco-béarnaises et manech à tête noire).

Eté

Production, traite, marché et vente à la ferme.

Automne

Kalinka, notre ânesse, se rajoute à la fine équipe. Elle nous aidera en traction animale pour le maraîchage.

2019 : la ferme passe à la casserole !​

Hiver

Viennent les premiers agneaux, et avec eux, les premières traites et les premiers tests de glace... Une réussite !

Printemps

Nous proposons enfin nos glaces en cornet qui font vite notre succès.

Nous ouvrons notre ferme-auberge, un restaurant d'une vingtaine de couverts valorisant tous nos produits ainsi qu'une sélection de produits de qualité de nos confrères et consœurs paysans du Gard et d'Ardèche.

Et ainsi de suite au fil des saisons...

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une ferme en polyculture et permaculture

Innovant ? Le modèle paysan tel qu'il avait pratiquement disparu dans nos pays riches était pourtant basé sur des cultures diversifiées. Le principe était et reste aujourd'hui de générer un revenu décent pour faire vivre une famille et de nourrir cette même famille avec sa propre production. C'est donc un modèle régit par le bon sens, la mesure, le respect de la nature et le réapprentissage de gestes ancestraux. C'est l'agriculture paysanne, plus que jamais intégrée dans un tissu local et les "circuits courts".

La permaculture est un ressort essentiel dans le fonctionnement biologique et les interactions entre les êtres vivants d'une exploitation ou d'une parcelle. Chaque plante, chaque arbre tient son rôle de pourvoyeur de fruits ou de légumes, de protecteur ou d'appât (répulsion ou attraction spécifique de certains insectes qui ne s'intéresseront pas aux plantes pourvoyeuses). Dans cette même logique, on évite désormais le labour profond qui détruit l'organisation naturelle des sols (oxygénation et réintégration de sels minéraux par les vers, absorption de l'eau de pluie, maintient des réseaux de champignons...).

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